Le chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara semble se remettre difficilement de l’intervention chirurgicale qu’il a subi au Maroc. D’après le ministre guinéen des Affaires Étrangères, il « reconnait son entourage », mais n’est pas en mesure de tenir des conversations.
« Sur conseil des médecins [Moussa Dadis Camara] ne peut pas encore communiquer », a déclaré le ministre guinéen des Affaires Etrangères Alexandre Cécé Loua lors d’une interview à RFI.
« Il reconnait son entourage »
Il s’est pourtant voulu rassurant sur l’état de santé du chef de l’Etat guinéen, affirmant que « son état n’inspirait pas d’inquiétudes ». « J’ai vu le président Dadis. Il reconnait son entourage » a-t-il poursuivi.
Interrogé sur les éventuelles séquelles que le capitaine Dadis Camara pourrait garder, Alexandre Cécé Loua a déclaré : « peut-être que [les médecins] vont nous le dire plus tard mais, maintenant, on nous l’a pas encore dit ».
Le ministre n’a pas été en mesure d’annoncer une date de retour en Guinée du chef de la junte, ni même d’indiquer quand il pourra s’adresser à la nation. « Tout ce que je sais, c’est que sa vie est hors de danger », a-t-il insisté.
Informations contradictoires
Moussa Dadis Camara, chef de la junte arrivé au pouvoir en Guinée le 23 décembre 2008, est hospitalisé depuis vendredi à Rabat : il a été blessé à la tête par les tirs de son aide de camp Aboubacar « Toumba » Diakité jeudi.
Depuis, des informations contradictoires circulent sur sont état de santé. Samedi, avant l’opération, le président burkinabè et médiateur de la crise guinéenne Blaise Compaoré avait rapporté qu’il était « dans une situation qui est difficile certes mais qui n'est pas désespérée ».
Le même jour, le porte-parole de Dadis Camara, Idrissa Chérif, avait affirmé qu’il avait subi « une petite intervention » et que sa vie était « hors de danger ». Il avait alors assuré que Moussa Dadis Camara était conscient et parlait.
En son absence, l’intérim est assuré par le général Sékouba Konaté, le numéro 2 de la junte.
Ibrahima Bah
source: Jeune Afrique
7 déc. 2009
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