Choix du premier ministre

çà y est! Jean Marie Doré a été choisi comme premier ministre de transition en Guinée après de longues discussions entre le chef de l'Etat, le président par intérim et le médiateur Blaise Compaoré hier mardi
. Pendant que le mouvement social guinéen confirmait la candidature de Hadja Rabiatou Sera Diallo à Conakry,les trois hommes choisissaient à Ouagadougou le secrétaire général de l'Union pour le Progrès de la Guinée.Mr Doré a été donc préféré à la syndicaliste Rabiatou Sera Diallo. Cependant, la secrétaire générale de la CNTG a été retenue comme premier vice-premier ministre tout comme le ministre de la sécurité le général Mamadouba Toto Camara deuxième vice-premier ministre. Ainsi,après le choix à Ouaga,le ministre de la Défense le général Sékouba Konaté est rentré hier soir à Conakry. Le président par intérim est venu s'attaquer aux dossiers les plus urgents du pays,notamment la confirmation de Jean Marie Doré comme chef du gouvernement de transition et la mise en place de cedit gouvernement. En face de lui,une pénurie de carburants due au retard accusé par le bateau de ravitaillement,alors qu'une hausse des prix des produits pétroliers est attendue selon le ministre du commerce. Le colonel Mamadou Korka Diallo a récemment déclaré qu'une augmentation des prix des carburants en Guinée est inévitable. Une hausse qui affectera automatiquement tous les prix des autres produits surtout ceux des denrées de première nécessité a-t-ajouté. Autant de crises qui méritent de remède en cette période d'impasse politique sans précédent.
Dans l'attente alors du gouvernement de transition,l'opinion nationale renoue avec l'espoir,la première fois depuis les évenements du 28 septembre dernier.
Ibrahima Bantanko |

7 déc. 2009

Un Coup d'Etat de Sékouba Konaté?

http://ambaguinee-canada.org/fr/wp-content/uploads/2009/08/generalkonate_260809.jpgGrand, enrobé et d’un calme olympien, le général Sékouba Konaté, dit « le Tigre », a toujours été un mystère. Si, en coulisses, on murmurait déjà quatre mois après l’installation de Dadis Camara à la tête du pays qu’il y avait des signes de discorde entre les deux hommes, c’est surtout à la suite de la tuerie du 28 septembre dernier que la distance est apparue.

Le 31 octobre, à la veille de la célébration de l’anniversaire de la création des Forces armées guinéennes, le ministre de la Défense a été le premier membre du CNDD à demander pardon aux victimes de la répression. Quelques jours plus tôt, le 7 octobre, il avait chargé le capitaine Claude Pivi, ministre de la Sécurité présidentielle, d’interpeller Aboubacar « Toumba » Diakité, reconnu comme étant l’instigateur des massacres du stade. Mais Dadis s’y était fermement opposé. Le malaise qui s’était déjà installé quand ce dernier avait commencé, en avril, à afficher son goût du pouvoir, s’est alors considérablement accru. Les visites du Tigre au camp Alpha-Yaya-Diallo, siège de la junte, se sont espacées. De même que ses apparitions au côté de son ancien camarade.


Autre signe révélateur : il ne figure pas parmi les représentants du pouvoir engagés dans les négociations de Ouagadougou.

Lors des événements du 3 décembre, Konaté se trouvait en voyage au Liban. En s’éloignant, il savait qu’il laissait le pays sous haute tension : une première tentative de coup d’État de Toumba avait déjà été déjouée quelques jours auparavant. Il savait aussi qu’en son absence le lieutenant récidiverait. Autant dire que l’attaque du 3 décembre n’a pas fini de livrer ses secrets.

Ibrahima Bah.

source: jeune Afrique

titre de la rédaction.

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